PHILATÉLIEMarilyn Monroe, la plus belle femme pour un timbre

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La SPEED Philatélie Art et philatélie La SPEED Philatélie

La diffusion croissante des arts se reflète en philatélie comme dans tout notre environnement. Si certains pays ou certaines époques n’ont pas hésité à produire des vignettes vraiment laides (le sommet étant sans doute atteint par les timbres pour colis postaux d’Algérie de 1899 à 1939), le timbre a toujours été reconnu comme un symbole national d’autant plus important qu’il était destiné à voyager à l’étranger. C’est ainsi que des artistes très célèbres comme Koloman Moser, du groupe Sécession, en Autriche, et Alfons Mucha, fameux pour ses affiches «Art-déco» en Tchécoslovaquie, ont dessiné des timbres qui reflètent à la fois leur style et leur patriotisme. La France, après avoir utilisé la Marianne de Cocteau en 1961, a encouragé la «création philatélique» en confiant un ou deux timbres par an à des artistes contemporains (Trémois, Agam, Alechinsky, Messagier, Folon, Dewasne...). À côté des simples reproductions d’œuvres d’art, qui se sont répandues dans le monde entier et constituent un «musée imaginaire» immense et populaire, les timbres contribuent donc aussi à part entière au patrimoine artistique original de notre siècle.

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La SPEED Philatélie Philatélie et politique La SPEED Philatélie

Image de la nation, et aussi du pouvoir politique, le timbre a toujours symbolisé l’État et les idéologies qu’il voulait transmettre et il a pu même servir d’outil de propagande . En France, la II ème République choisit Cérès, double symbole des moissons et de la liberté, mais l’apparition de l’effigie du prince président en 1852 laissait augurer de l’évolution rapide du régime vers l’Empire. La III ème République, avec le type Sage, choisit avec soin un symbole neutre, «la paix et le commerce régnant sur le monde». Au début du XX ème siècle, l’élégante «Semeuse» de Roty s’opposait sans peine à la «Germania» armée de l’Empire allemand. Ces efforts de propagande n’ont jamais cessé; on les retrouve surtout à l’heure actuelle dans les timbres qui se font le reflet des grandes campagnes contre la faim, la drogue, le S.I.D.A., l’analphabétisme, etc. Le marché philatélique est suffisamment important pour que tous les gouvernements se préoccupent d’assurer avec les nouveautés et à très peu de frais des rentrées régulières. D’où le développement des «points philatéliques», des musées postaux (un à Paris et une dizaine en province), des expositions nationales et internationales (Philexfrance en 1999). À l’autre extrémité de la vie économique et sociale, la philatélie est un moteur puissant de la vie associative par l’intermédiaire d’un millier de sociétés et de clubs philatéliques, dont les deux tiers sont fédérés sur le plan national.

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La SPEED Philatélie Les nouveaux produits postaux La SPEED Philatélie

L’évolution de l’économie et des techniques a conduit à une nouvelle image de la poste (qui a déjà perdu son privilège de monopole national dans plusieurs pays) ainsi que des produits qu’elle offre. Les nouveaux timbres courants  sont souvent autocollants, ou vendus en carnets. La poste a profité de la Coupe du monde de football en 1998 pour émettre un timbre de forme circulaire évoquant un ballon. C’est la première fois en Europe qu’un tel format est adopté. L’instabilité financière héritée des années 1970 a fait que de nombreux pays émettent maintenant les timbres courants pour une lettre simple de moins de 20 grammes soit avec une valeur représentée par une lettre, soit sans valeur imprimée et donc à validité illimitée. Le timbre perd ainsi de sa valeur fiduciaire et se rapproche d’un «bon» ouvrant droit à un simple service, un peu comme un ticket de métro. À l’inverse, les beaux timbres illustrés continuent à être émis pour attirer le collectionneur potentiel. Certains pays se sont d’ailleurs fait la spécialité de n’émettre des timbres que dans un but purement commercial, en misant sur l’attrait du public pour telle ou telle thématique. Le sommet de l’absurde dans ce domaine a peut-être été atteint, en 1997, par l’émission d’une série de neuf timbres consacrés au chat du président Clinton par la République centrafricaine. Bien sûr, de telles émissions n’ont aucun intérêt philatélique. Le courrier international est souvent acheminé, non plus individuellement, mais en «gros», par des transporteurs qui le livrent à des centres de tri près des lieux d’arrivée (Bruxelles, Amsterdam ont été les premiers de ces centres). Par ce système qui bénéficie légalement de certaines faiblesses de la réglementation internationale de 1876, le coût du transport est notablement abaissé, au détriment bien sûr de la rapidité ! Inversement, les plis importants sont de plus en plus souvent confiés à des transporteurs privés  (Federal Express, D.H.L., etc.) qui assurent une livraison rapide à des tarifs dix fois supérieurs à celui d’un affranchissement normal «par avion» ou «prioritaire». Les services de la poste elle-même émettent en distributeurs automatiques ou aux guichets des vignettes autocollantes  que l’on peut programmer pour correspondre exactement au montant de l’affranchissement. Ces vignettes dites, en France, Lisa (libre service affranchissement) sont de forme et de présentation presque immuable (un rectangle allongé bleuté, décoré d’un vol d’oiseaux). Elles sont peu collectionnées, bien que tout les assimile à des timbres. Dans certains pays étrangers, le style de certaines vignettes des services de poste est suffisamment recherché pour que la confusion avec de vrais timbres soit possible. Enfin, depuis le début des années 1990, la poste multiplie les offres de «prêts à poster» (P.A.P.).  Analogues aux «entiers postaux» classiques, ils s’en distinguent par une très grande variété de présentation ou d’emploi. Il s’agit de cartes postales ou d’enveloppes, pré affranchies par des vignettes imprimées sans désignation de valeur et donc à validité illimitée. On distingue des enveloppes simples, ou illustrées «bonne année» ou «joyeux anniversaire», ou encore des enveloppes-réponses contenant une carte illustrée et une grande carte-lettre elle aussi pré affranchie pour la réponse. Il existe aussi des enveloppes illustrées «régionales» qui reprennent comme motif des timbres déjà émis, des enveloppes pour courrier de 100 ou de 500 grammes, des cartes «Ingénio» que l’expéditeur peut illustrer lui-même, des enveloppes «Distingo», imperméables et indéchirables, pour les documents importants, des emballages pré affranchis «Diligo», des «Post-export» internationaux différents selon la destination, etc. Tous ces produits prêts à poster sont vendus à un prix bien supérieur à celui du simple affranchissement. Dans tous les cas énumérés ici, il s’agit d’acheminer du courrier accompagné de marques postales au moyen d’une contrepartie financière. Même si la philatélie doit s’adapter à ces nouvelles conditions, sa nature même ne changera pas.

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