HISTOIRE

Molly et Terry Donahue constituent, avec leurs trois enfants Tim, Katy et Steve, une troupe de variétés itinérante : «Les Cinq Donahue». Tandis que Steve quitte le groupe pour entrer au séminaire, Tim rencontre Vicky, une séduisante chanteuse de cabaret qui doit participer, comme les Donahue, au spectacle organisé par un grand hôtel de Floride. Tim persuade ses co-équipiers de modifier leur numéro pour que Vicky puisse se joindre à eux. Mais Molly, qui n’apprécie guère la jeune femme, refuse. Tim monte alors un numéro à Broadway avec sa sœur Katy et Vicky. Molly et Terry poursuivent leur carrière en duo. Katy tombe amoureuse de Charley Gibbs, l’auteur des chansons de la revue. Tim, plus que jamais séduit par Vicky, s’imagine qu’elle flirte avec Lew Harris, leur producteur. Le soir de la première, dépité, il s’enivre et, victime d’un accident de voiture sans gravité, est transporté à l’hôpital. Terry lui rend visite mais, scandalisé par son attitude, le gifle et s’en va. Quelques jours plus tard, Tim quitte l’hôpital sans avertir quiconque pour s’engager dans la marine. Tandis que Terry se culpabilise et que Molly s’obstine à éviter Vicky, qu’elle tient pour responsable du départ de son fils, Katy épouse Charley Gibbs. À l’occasion du grand spectacle de la Caisse d’Entraide des Artistes sur la scène de l’Hippodrome, un théâtre voué à la démolition, tout rentre dans l’ordre. Vicky convainc Molly qu’elle aime vraiment Tim. Devenu aumônier militaire, Steve apparaît dans les coulisses, suivi par Tim puis Terry. De nouveau réunis – et cette fois avec la participation de Vicky – les «Cinq Donahue» exécutent leur grand numéro.

COMMENTAIRES

LA JOYEUSE PARADE – dont le scénario empruntait certains éléments biographiques à sa vie – est un film-hommage au compositeur Irving Berlin mort en 1989 à l’âge de 101 ans. Marilyn Monroe, qui venait de tourner RIVIÈRE SANS RETOUR et s’apprêtait à rejoindre l’équipe de SEPT ANS DE RÉFLEXION, interprète ici trois chansons : «After You Get What You Want You Don’t Want It», «Heat Wave» entourée de boys lors de la séquence «tropicale» et la langoureuse «Lazy». La célèbre actrice et chanteuse de Broadway Ethel Merman avait créé sur scène deux des plus célèbres shows de Irving Berlin : «Annie Get Your Gun» en 1946 et «Call Me Madam» en 1950. La chanson-titre «There’s No Business Like Show Business», prétexte au grand numéro final, est considérée, avec «That’s Entertainement» de Dietz et Schwartz, comme le symbole du spectacle et du monde musical.

CRITIQUE DE PRESSE

Frank Quinn dans le New York Daily Mirror : "Marilyn Monroe tient agréablement la vedette. Elle joue, chante et danse sur le mode sexy dont elle est coutumière : le résultat est éblouissant. le film est extravagant, coloré, plein de musique."